Noces de sang dans la presse
Vincent Goethals a su transformer une oeuvre romantique en un propos haletant.
Laurent Schteiner, théâtres.com
La tragédie poétique, le chant de Lorca, redoutable, présentée à Grignan, devant la façade du château, est une belle et intelligente réussite.
C’est un poème lyrique, oui, et Vincent Goethals adjoint, heureuse idée, des chants andalous, les canciones espanolas antiguas répertoriés par Lorca lui-même. Ces chants-là donnent leur poids de douleur et d’humanité, ajoute à cette passion, à ce martyre.
Il est impressionnant de voir combien tous les acteurs font littéralement corps avec cette langue qui devient chair, sang, habitée d’un souffle de vie épique, à la proue de cette façade emblématique du château de Grignan qui s’efface devant ce drame avant de s’embraser, éclaboussé de rouge, projetant sur le public le sang des victimes.
Denis Sanglard, un Fauteuil pour l'Orchestre
Du rire au drame, le verbe remue les tripes.
Joël Audran, Le Dauphiné Libéré
De façon transversale, l’épique et le sensuel s’entendent pour nous émouvoir en rejoignant le sang de
ces prodigieuses noces.
Evelyne Tran, Théâtre au Vent
Le public est débout tous les soirs à Grignan pour applaudir les comédiens professionnels, mais aussi les cousins de la noce, comédiens d’un soir, tous ravis de l’expérience. Les Fêtes nocturnes de Grignan sont un rendez-vous à part dans les festivals de l’été. Certainement le plus populaire.
Stéphane Capron, France Inter
Les scènes fortes qui se déroulent toujours à deux ou trois personnages et sont toutes sous-tendues par un danger possible, affrontements qui, jusqu'au bout, jusqu'à l'amour enfin libéré des deux amants dans l'univers fantasmagorique de la forêt, loin de l'ordre humain qui, là encore, est une lutte.[...] C'est une fête en effet qui ne fera que galoper de plus en plus fort, de plus en plus haut, tout au long de l'été, à mesure que les représentations donneront des ailes au spectacle.
Bruno Fougniès, La Revue du Spectacle
Dans les moments de fête, portés par un trio énergique de musiciens et par les « Canciones españolas antiguas » que Lorca avait lui-même répertoriées, la mise en scène de l'ancien directeur du Théâtre du Peuple de Bussang éclate dans toute sa générosité.
Vincent Bouquet, Les Echos
La découverte de la scénographie nous séduit par son ingéniosité, et sa simple élégance. Au fur et à mesure que la nuit tombe, le sort tragique des fiancés se noue inexorablement.
Le spectacle est une belle réussite et offre des images magnifiques.
Marie-Lautre Atinault, Patrimoine de France