Note d'intention du metteur en scène
Après une formation théâtrale au cours Florent, Jérémie Le Louët réunit en 2002 une troupe de comédiens de sa génération pour fonder la Compagnie des Dramaticules. Ensemble, ils inventent une grammaire de jeu basée sur le tempo, la dynamique et le phrasé. Jérémie Le Louët met notamment en scène Macbett d’Eugène Ionesco, Hot House d’Harold Pinter, Le Horla d’après Guy de Maupassant, Salomé d’Oscar Wilde, Richard III de William Shakespeare, Ubu roi d'après Alfred Jarry... Parallèlement, il anime des stages, ateliers et conférences pour amateurs et professionnels.
Note d'intention
« J’aime que cohabitent dans un même spectacle la tradition et l’expérimentation, la grandiloquence et le réalisme le plus trivial, la moquerie satirique et l’hommage vibrant, la tragédie classique et le canular. Mes choix de répertoire sont toujours guidés par cette envie de décloisonner les genres, de bousculer les codes, de contester la notion de format. Parce que son héros est un insoumis, Don Quichotte cristallise ce rapport au théâtre, ce rapport au monde.
J’imagine la scène jonchée de matériels divers (caméras, écrans, rails, projecteurs sur pieds, grue, régie, micros, toiles peintes, un cheval surdimensionné, armures…). Le choix d’un plateau de tournage comme scénographie doit créer d’emblée une superposition entre la fiction (l’histoire) et la réalité (la représentation).
Le spectacle conte l’histoire d’un homme qui décide de lutter contre la médiocrité du monde, pour la transformer en une épopée fantasmagorique. C’est, je crois, la quête de tout artiste et de tout spectateur. »